Ordre de mission a écrit:

Mission : La transformation en arrancar, que de souvenirs ~~

Vous devrez raconter en un flashback votre première rencontre avec Aizen. Décrivez vos impressions, vos sentiments, et ce qui vous a poussé à devenir arrancar.
Ensuite, racontez vos tous premiers pas en tant que monstres sanguinaires \o/

Code:

Statut : Obligatoire pour tous les nouveaux arrancars
Longueur : 1 post minimum.
Interdiction : -Tenter de tuer Aizen, et dire que finalement il vous pardonne.
-Faire une ligne "Aizen me transforma."
Participants : Mélodine
Rémunération en réiatsu : 5

~ Tuer jusqu'à absorber la totalité de la vitalité de sa proie. La charmer avec un simple sourire, et lui offrir la possibilité de mourir tourmentée. Voilà le quotidien et le guide de survie que j'ai du adopter depuis … bien longtemps. J'ai toujours du être seule, car dans ce monde où la mort règne en maître, je me devais de survivre, et les attaches ralentissent la progression. Elle ne sont qu'un poids, un danger de plus. Et je hais le danger. Ma vie était un véritable abattoir, et je pense qu'elle la toujours était. Un défilé de cadavre qui coulait dans les couloirs sanglants de la mort. Les cadres, émus par ce spectacle, souriaient et montraient leur plus beaux paysages en l'honneur de cette célébration funèbre qu'était devenue l'existence de quelqu'un comme moi. Et moi, je regardais à travers cette glace sans tain. Et le pire, c'est que je me retrouvais à aimer ce rite. Je sentais en moi, grandissant et augmentant sa vitesse, la joie et l'excitation du pouvoir sur l'existence d'un être. C'était un lourd passé que j'avais là. Et le passé reste le présent pour ceux qui avance vers le néant. C'est ainsi que mes raisons stagnaient dans la folie et que mon angoisse voguait sur la haine. La solitude restait ma consolation tout en étant mon fardeau. Moi qui avait rêvé de tout sauf de ça. Suis aussi fragile que ce que j'imagine ? Suis rester le petit brin de femme dans ma mort ? Tant de questions existentiels qui resteront à jamais sans réponses. Tant mieux ou tant pis. De toute façon, je crois à la destinée, et je préfère vivre tel que l'on m'offre l'existence, plutôt que de m'attardait dans le jardin de pommes qui me perd.

~ Le désert n'était pas plus aride que mon humeur. Tel le tourment de l'âme, je sentais peser sur moi toute l'atmosphère de ce monde des morts. Paradis ou Enfers ? Terreur ou Sauveur ? Paix ou Tourment ? Je restais coincée dans ce gouffre sans pouvoir en sortir, espérant que les cadavres que je laissais derrière moi me servirait d'échelle. C'est alors qu'un d'eux vint interrompre ma mélodie de solitude. Je sentis vaguement une présence, avant de me faire attaquer sans crier gare. Pulvérisée sur le sol, je sentis une douleur le long de ma joue et de mon bars gauche. La douleur me piqua les yeux. J'avais peur, je sentais l'angoisse monter dans ma gorge, le long de ce corps meurtri par la mort. J'avais peur. L'instinct pris le dessus et mon poing déboita à ce qui semblait être la mâchoire de ce cadavre. J'avais peur. Mes griffes inhumaines s'enfoncèrent dans sa peau dans un mouvement de dernier espoir. La crainte m'empêchait de réfléchir. Je ne cherchais même pas qui était-il, je voulais simplement rejeter ma souffrance, mes douleurs. Les implanter dans son corps, qu'il boit tout mon venin, mes larmes. Je croquerais son cœur et lui ferais goûter le goût amer de la plus grande défaite de ma vie, ma mort. Bon appétit mon petit, sache que c'est la fin pour toi. Car la peur donne des ailes, et moi, elle m'envahit jusqu'à la moelle des os. Le combat fut long, il n'y avait là ni raison ni temps. Seul avidité qui nous habitait tout les deux. Et je fus surprise de voir la défaite. Quoique le mot ''surprise'' n'était pas adéquat, je dirais plutôt, traumatisée. Je me battais pour ne pas la voir, je ne voulais pas connaître le danger, et pour cela il faut devenir encore plus puissant, et la puissance se trouve dans le danger. Cycle vicieux qu'était mon existence qui approchait de son terme à une vitesse fulgurante. J'avais beau me dire que je ne voulais pas perdre, j'avais beau sentir la peur, je n'y arrivais pas. Pour la première fois, je sentais qu'il était plus puissant que moi. Et à ce moment là, il n'était plus un cadavre.

« Qui … Qui es-tu ? »

~ Le souffle et la force me manquaient, je bloquais un de ses coups, mon corps tremblant sous la puissance. Survivre, ce but me semblait maintenant inaccessible. Il ne répondait pas à ma question, il se contentait de sourire de manière très mesquine. Et ça me plaisait. Ça éveiller en moi une rage envers lui. Je repris légèrement le dessus lors du combat. Il continuait à sourire. Je plantais mes sur le haut de son visage, lui crevant ainsi un œil, sous la colère et la douleur, il me repoussa, m'éjectant violemment. Nous nous observons, cherchant tout le deux de la force pour passer une nouvelle fois à l'offensive. Qui de nous deux la puisera en premier. Tout en haletant, nous nous lançâmes un regard de défi, qui fut étrangement langoureux. Son sourire que j'haïssais tant, et qui pourtant m'excitait, s'afficha de nouveau sur son visage.

« C'est dommage que tu mets crevé un œil … Je ne pourrais pas bien observer une telle beauté agoniser. »

~ Le sang giclait. Rouge, couleur impure du diable et du pêché. De la tentation et de la mort. Touche à jamais telle horreur pour sentir un extase que tu ne sentiras pas autrement dans ta vie. L'aridité du désert disparut pensant ce laps de temps, ainsi que la soif, laissant place au plaisir caressait par le désir. Un sourire sanglant se glissa sur mes lèvres, et alors, s'en était fini de toi. Ses boyaux éclatants dans ma poigne, sa peau se déchirant avec volupté entre mes dents, ses os se brisant sous mon genoux. Sa tête roulant, déchirée de son buste, laissant son corps à ma merci. Violence et peur sont si lié que ça en ai terrifiant, et pourtant délectant. Je restais, allongée près, ou même voir sur ce nouveau cadavre. Je n'avais pas la force de voir, ni d'entendre, ni même de sentir. Je restais, haletante, à me rassurer de cette peur qui m'avait si bien envahie. Ce fut après quelques minutes, que je me rendis compte de la présence qui se trouvait à côté de moi.

~ Je ne le souviens pas de ses paroles, j'étais trop épuisée ou même encore trop terrifiée pour me souvenir de quoique se soit. Je sais juste qu'il m'a relevée de force, et que je ne pouvais pas lui résister. Lorsque je le vis pour la première fois, je fus parcourue d'un frisson si froid que j'en suis encore glacée. Cette homme dégageait une puissance que je ne pouvais imaginer. A la fois terrifiante et rassurante, dans mon cas. Et pourtant, je savais que je ne pourrait jamais être totalement rassurée devant-elle puissance, et que je garderais toujours un peu de peur, qui prendrait le nom de respect. Me félicita-il ? Je ne pourrais pas le dire non plus. Je pense que c'était plus un constat qu'autre chose. Oui il constatait ma rage, la force que j'ai du dévoiler pour vaincre la mort. Mais je ne peut avoir l'orgueil de dire que j'ai reçut des félicitations de quelqu'un d'aussi impressionnant. J'avais l'impression qu'il lisait en moi, et moi, je restais ébahie et encore traumatisée de mon précédant combat. Il me dit que la douleur que j'avais subi n'était rien, qu'elle n'était qu'une épate pour atteindre mon objectif. Et alors, il me demanda si je voulais être encore plus puissante. Ma réponse ne fut même pas réfléchie. Et mon souffle répondit à ma place :

« Oui … Je dois être la plus puissante. Je dois gagner en puissance, et ne plus jamais … plus jamais avoir à affronter la mort. »

~ Le sourire qu'il afficha par la suite remit en doute mes paroles. J'eus de nouveau peur. Je ne pouvais pourtant, pas reculer. Je me demandais dans quoi je m'étais embarquée, et alors, je vis sa main, puis le reste ne fut plus qu'un immense cri de douleur. Il arracha une partie de mon péché, une partie de ma mort. Et je ne fus plus que l'ombre de ma lame. Mon masque gisait à mes pieds, et moi, je gisait à ses pieds à lui. Il ne restait plus qu'un bout en haut à gauche et un autre plus bas. Voilà le souvenir de mon innocence. Mon visage maintenant dévoilé, je suis consciente de mes actes et de mes meurtres. Sans oublier ma lâcheté et mes peurs. Voilà ce que je suis devenue. Puis-je vous le résumer, un monstre. Même si il faut avouer que j'en étais déjà un, mais le fait que mes futurs cadavres puissent voir mes meurtres sur mon visage fait de moi un être qui ne pourra plus être sauvé. Et vous savez quoi ? Je me délecte de telle situation. Alors que je pleurais, il me releva de nouveau, avec plus de violence encore que la première fois. Et ses mots se montrèrent encore plus durs. Il me dit de l'appeler maître Aizen, et que je devais lui obéir.