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 FB: Toi ? Ici ?! <PV Hisa'-kun>

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MessageSujet: FB: Toi ? Ici ?! <PV Hisa'-kun>   FB: Toi ? Ici ?! <PV Hisa'-kun> Icon_minitimeSam 26 Fév - 14:02

« Promenade Interdite. »

~ Désobéir et faire des espiègleries étaient surement une seconde nature chez moi. Je détestais, et j'ai toujours détesté rester en place. Mon grand plaisir, c'est de pouvoir être libre de mes envies. Je m'étais infiltré dans une opération, et j'étais parvenue au monde des humains. Dans ce monde, il y a de cela si longtemps que peu de souvenirs me reviennent, j'y ai vécu. Surement une vie comme eux tous. Eux qui maudissent la vie alors qu'ils ne se rendent pas compte du bonheur qu'ils ont. Je savais qu'à mon retour à Las Noches, je me ferais réprimander par maître Aizen. Mais, je savais que malgré ses représailles, une punition, tout au plus, il savait que je ne faisait rien d'imprudent. Je n'aimais pas le danger, ce que j'aimai, c'était l'aventure, mais pas le danger. Assez contradictoire, certes, mais à quoi bon se voiler la face, l'existence n'est qu'un amas de contradictions et d'incertitudes. En tout cas, je n'avais aucune envie de faire quoique ce soit dans le monde des humains. Juste observer cette nature perdue. Regarder la vie que j'aurais voulu avoir si la mort et la malédiction ne m'avait pas attrapée.

~ Assise sur une branche, je regardais un soleil que je méconnaissais. Mes jambes se balançaient au rythme d'une mélodie qui hantait mon esprit et que moi seule entendais. C'était un petit espace vert au milieu de deux rues dans cette ville si urbaine. Un petit boulevard parmi tant d'autres. Si petit que la végétation n'était qu'une herbe coupée à ras par les humains, et un grand arbre, sur lequel j'avais pris place. Quelques buissons entouraient un chemin qui amenait d'un bout à l'autre de ce petit espace. Je n'aimais pas la nature, encore moins que les villes. Je préférais l'aridité et le calme du désert de l'Hueco Mundo. Alors pourquoi avais-je choisi de m'installer dans ce petit espace vert au milieu de la ville. Je vous en pose des questions ?! Je n'en sais vraiment rien, et ça ne m'intéresse pas de savoir. J'avais envie, c'est tout. Alors pourquoi avoir envie ? Peut-être parce que quand j'étais dans ce genre d'endroit, je ressentais une sorte de nostalgie. Mais à quoi pouvait-elle bien être dû cette nostalgie ? A ma vie ? Mais voilà, je suis une arrancar, j'ai atteint mon but, et j'avance vers la puissance. Et une fois que je serrais puissante, je serrais tranquille et je pourrais enfin ne plus ressentir la peur. Alors ce genre de questions sont très bien irrésolus, et ne sont pas existentiels.

~ C'était incroyable qu'il n'y avait pas de monde. Peut être avais-je mal choisi l'endroit. Je commençais bel et bien à m'ennuyer. Je remontai furtivement mon kimono pour qu'il arrête de glisser le long de mes épaules et qu'il reprenne une place décente. Je m'ennuyais vraiment là, si bien que je n'aurais pas été contre un petit Hollow. Je soupirai de tout mon long, jusqu'à ce que je sente une présence. Je me ressaisis, si bien que mon kimono descendit de nouveau le long de mes épaules.


Dernière édition par Mélodine le Sam 26 Fév - 20:09, édité 1 fois
Mélodine

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MessageSujet: Re: FB: Toi ? Ici ?! <PV Hisa'-kun>   FB: Toi ? Ici ?! <PV Hisa'-kun> Icon_minitimeSam 26 Fév - 16:19

Dix heures du matin... Déjà, et ces maudits enfants qui hurlaient déjà dans l'appartement voisin. Que je les détestais ! Un jour, je devrais m'occuper d'eux... A ma façon, évidemment. Plus ils grandissaient, plus ils hurlaient. Et la mère ne tentait rien pour les calmer, même pour le bien de ses voisins. Elle aussi. Rien qu'à penser à cette lourde femme, j'avais une envie de crier ma haine, d'utiliser un Shunpo, l'étrangler, la voir se débattre inutilement et tout cela devant ses enfants. Ensuite, j'aurais tant aimé pouvoir les envoyer dans les diverses murs, les voir rebondir avant de s'écraser au sol, pleurant... Hurlant leur peur. Quel plaisir ce serait ! Mais en cet instant, j'avais d'autres préoccupations. En fait, non. Il était temps que je m'occupe personnellement de cette famille. Dommage que le père était à son boulot.

Assis sur mon lit, je disparus pour réapparaître la main à la gorge de la femme. La plaquant contre le mur, je vis dans ces yeux la lueur de la peur, de la surprise... Et la crainte de l'incompréhension. Ne bougeant qu'à peine, se débattant stupidement, je rompis sa nuque dans un bref mouvement du poignet. Le simple bruit du craquement fatal me fit encore plus sourire. Prenant sa carcasse inutile, je pris soin de prendre son âme avant de jeter le corps inerte vers le mur. Traversant celui-ci, il atterrit dans le salon, là où les enfants jouaient et regardaient en même temps la télévision à un son bien supérieur à ce que je supportais. Hurlant déjà, ils se mirent à courir vers la porte, la seule sortie. Réalisant une course rapide, je vins m'interposer.

    >> On pensait aller loin, peut-être ?


Souriant de ce sourire si terrifiant, regard baissé, les regardant de travers, je réalisai divers coups rapides avant d'expédier l'un des corps inertes par la fenêtre de la cuisine. Maintenant, quatre cadavres se trouvaient contre les murs et le sol du salon, tandis qu'un cinquième se trouvait sept étages plus bas. Mmmhhh... Quel plaisir de tuer cette famille. Dommage que le plaisir de goûter à leur énergie ne fut pas aussi bon. Enfin... Maintenant, je serais tranquille. Ne resterait que le père, mais lui, je savais déjà qu'en voyant le drame, le sang sur les murs et sa femme dans son sang, il se donnerait rapidement la mort. Et dans tout cela, personne ne pourrait jamais rien savoir. Goûtant à la dernière goutte d'énergie spirituelle du petit dernier, je disparus comme j'étais arrivé...

Retrouvant mon lit, je me couchai quelques instants avant de prendre le temps de m'essuyer les mains. Après tout, avoir les mains sales et sortir avec du sang n'était pas ce qui était de mieux dans cette société. Enfin... Comme tous les êtres humains, j'avais du faire semblant de me trouver un "job", un boulot pour pouvoir subvenir à mes besoins. Mais, depuis longtemps, j'avais trouvé une autre solution tout aussi intéressante... Le vol des cadavres. Puisqu'ils étaient morts, leur argent ne leur servait à rien. Alors, autant se servir, non ? C'est ainsi que jamais je ne manquais de rien. Avec un petit sourire, je me rendais compte que j'avais oublié de le faire dans la famille détruite. Agissant avec rapidité, je retrouvai de nouveau dans la pièce macabre. Un beau spectacle ! Passant entre les corps, je pris le temps qu'il fallait pour retourner les diverses chambres, avant d'enfin trouver ce que j'étais venu rechercher. Enfin, j'avais fini "mon travail". Souriant, je repris la direction de mon appartement en utilisant mon Shunpo.

Prenant mes affaires, je devais faire sortir au plus vite puisque bientôt, la police et tout ce qui tournait autour arriverait. Ne préférant pas prendre la cage d'escalier pour ne pas me faire remarquer de mes autres voisins, j'utilisai une dernière mon Shunpo à d'autres fins que celles du combat.

Me retrouvant à une distance respectable, plus loin que d'habitude. Je me retrouvais à bout de souffle... Reprenant durant quelques minutes mon calme, j'étais dans un de ces parcs au bord de la ville.
Ici, j'étais loin de chez moi...
Tellement loin.

J'avais poussé mon Shunpo au maximum. Et voilà le résultat. Franchement, je devais encore m'améliorer dans ce domaine. Soupirant, je repris ma marche avant de me trouver face à ce que je pouvais appeler un problème... Et même un très gros problème. Un sourire se dessinait sur mes lèvres. Un problème n'était qu'un défi... Et ici, il se trouvait être sous la forme d'une femme non-humaine. Une Hollow... Ou plutôt, une forme évoluée. Les Arrancars. Elle m'avait senti. Impossible autrement. Tellement j'avais été épuisé par mon Shunpo, j'avais laissé de côté le moyen de cacher mon énergie.

D'un sourire, je pris mon élan, sautant sur la branche à ses côtés. Passant ma langue sur mes lèvres, une main dans mes cheveux, je déposai mes coudes sur mes genoux, à l'aise. L'endroit était des plus déserts en ces heures où les êtres travaillaient pour tenter de faire vivre leur famille. La race humaine était vouée à être stupide ! Depuis la nuit des temps, c'était ainsi...

    >> On s'ennuie ?
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MessageSujet: Re: FB: Toi ? Ici ?! <PV Hisa'-kun>   FB: Toi ? Ici ?! <PV Hisa'-kun> Icon_minitimeDim 27 Fév - 16:55

« Penser et être conscient de ses pensée est très bien,
Mais savoir les exprimer est bien mieux. »


~ Je ressentais une présence que je n'arrivais pas à identifier. Mes jambes continuaient à battre le rythme que seul moi pouvait entendre. Un rythme saccadé, rapide et brute, assez frénétique à vrai dire. Alors il se dévoila. Cette personne était juste à côté de moi, je la sentais. Son pauvre cœur, son souffle qui n'est en réalité que preuve d'une bien frêle existence. Je ne m'attardai pas à me retourner pour voir à quoi elle ressemblait. Je me contentai d'essayer de deviner sa si fragile existence, que j'allais malheureusement devoir détruire. Mes jambes s'arrêtèrent soudainement. Un sourire se dessina le long de mes lèvres trop rouges. Il coulait le long de mes commissures, pour embaumer ma bouche. Ma langue passa le long de ses lèvres sur lesquelles s'était déposé le doux parfum sucré de l'existence d'un nouveau cadavre qui m'aidera peut-être à me hisser vers la puissance qui me prodiguera la sécurité. Mon regard azur restait collé vers un horizon que seule moi pouvait dessiner, et je ne connaissais toujours ni l'apparence, ni l'identité de cette personne qui a osé s'approcher trop près d'un papillon qui n'attendait qu'une chose, être sauvé. Mais même les plus douces et les plus frêles fleurs possèdent des épines, car sinon, leur beauté ne serait qu'un vide de pureté sans goût. Et jamais elle ne serait belle, car elle ne se sentirait pas en sécurité. Alors, tourmentées par cette angoisse, elles se faneraient et leur existence, déjà si éphémère, ne serait plus qu'une brise sur le visage de la solitude. La voix grave de l'individu me laissait deviner qu'il était un homme.

« Tout autant que toi. »

~ Je me retournai pour, enfin, découvrir le visage de cet homme. Visage plutôt agréable, plutôt froid, regard enjoué, et peut-être encore plus fou que le mien. Le plus drôle, c'était les cheveux blancs qui se hérissaient sur sa tête. Moi aussi mes cheveux n'avaient pas une couleur habituelle. Ils possédaient un petit côté sucré, quant aux siens, ils possédaient une froideur de plus. Je restais là, assez amusé par de tel cheveux. J'arborai une expression assez amusée, tout en gardant un petit côté hautin. Je n'aimais pas qu'on m'importune, je préférais de loin importuner. Je lui tirais la langue et lui fis un rapide clin d'oeil. Puis, je détournai mon regard de cet impressionnant homme. Mes jambes reprirent leur rythme rapide, un balancement brassant l'air avec légèreté. Je me mis alors à chantonner un petit air. Mon visage enjouée et des plus flegmatique, mon regard perdu, et ce petit côté amusé, je ne semblait pas chanter une air si macabre et funeste.

« Tu n'as pas peur ? »

~ Mon regard se tourna vers lui. Mon sourire c'était un peu effacé, je le fixai avec attention, le défiant presque. Pourquoi venir me parler. Je me disais qu'il devait bien se sentir seul pour parler à quelqu'un comme moi. Un fou qui n'avait pas peur d'être un cadavre parmi tant d'autre pour moi. Ce n'est pas que j'étais associable, non … ça ne vient surement pas de moi. Mais c'est que j'avais tendance à ne pas très bien réussir à communiquer avec les autres. Et surtout s'ils apparaissent de nul part et qui se faufilaient derrière toi. J'avais tendance à me sentir en danger dans ce genre de situation. Et quand je me sens en danger, j'ai peur, et quand j'ai peur, je tue, parce que je ne veux pas que l'on me tue. Alors, je pense, que à ça place, j'aurais peur de moi. Parce que je savais que mon existence, pour le moment, c'était de tuer. Peut-être ne savait-il pas. Je devrais lui dire, pour qu'il fasse attention. Oui, c'était surement la plus juste chose à faire. Je pointais sa poitrine de mon doigt, mon ongle faisant une légère pression sur celle-ci. Je le fixai, mon sourire habituelle dessiné sur mes lèvres, et un regard neutre, toujours plongeait dans le sien.

~ Je me souvenais de ce cadavre avec qui je me suis battue pour lui donner la mort, avant de devenir ce que je suis. Un être conscient de ses meurtres et qui y prend goût. Je me souvenais que lui aussi c'était approché de moi furtivement. C'était étrange. Mais ce souvenir se ranimait dans ma tête, me rappelant plus que jamais la raison de mon existence.

« Ceux qui n'ont pas peur finissent par mourir. »

~ Je ne fis plus attention à lui, mon regard se perdit de nouveau vers un horizon inconnu. Et je chantonnais de nouveau cette air, avec toujours ce contraste entre mon expression enjouée et la profondeur de l'air.


[C'est nul, pardon. Je ferais mieux la prochaine fois ;P]
Mélodine

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MessageSujet: Re: FB: Toi ? Ici ?! <PV Hisa'-kun>   FB: Toi ? Ici ?! <PV Hisa'-kun> Icon_minitimeLun 28 Fév - 17:09

La jeune femme n'était pas des plus simples. Vraiment, le simple fait de la regarder et je me posais déjà une quantité de questions que j'aurais préféré refouler. Malheureusement, ce ne fut pas le cas. Déjà un nombre délirant de questions s'entrechoquaient dans mon esprit... Mais je ne pouvais assouvir ma soif de curiosité ainsi. Surtout devant un Hollow, même s'il avait l'apparence d'une femme. Depuis bien longtemps, j'avais abandonné tous le sentiments qui rendaient les êtres faibles. Depuis longtemps, rien ne pouvait me toucher si ce n'est les coups physiques... La compassion, la pitié, l'amour... Tout cela rendait l'être faible, tout cela n'était que stupidité pour survivre.

    >> Tu n'as pas peur ?

Je souriais à cette remarque. Bizarrement, je ne connaissais plus ce sentiment. Ou peut-être avait-il imprégné tout mon être ? J'aimais sentir cette boule qui tenait le ventre, celle qui me donnait encore plus de force. La peur... Non, en fait, je ne connaissais plus ce sentiment. Ce que je ressentais, c'était le goût du risque. Savoir que je pouvais mourir me plaisait ! Oui, je n'avais plus peur de mourir. J'avais vécu tellement longtemps maintenant. Tellement... Alors, de quoi pourrais-je encore avoir peur ? Non, les seuls sentiments que je connaissais encore était la haine, la colère... Le désir de tuer !

    >> Non, je n'ai pas peur. Je ne me souviens plus de ce qu'est ce sentiment.


Je sentis son ongle s'enfoncer lentement sur ma poitrine. Mon sourire s'élargit. Un sourire de fou, de démon. Un sourire effroyable. Un sourire qui glaçait le sang de mes victimes. J'aimais ce qu'elle voulait tenter. Me tuer ? Pourquoi pas ? Dans tous les cas, j'aurais une seconde vie. Ou... Peut-être que non. Je ne m'inquiétais pas. Depuis le temps que j'attendais pour mourir. Peut-être pourrait-elle le faire ? Aurait-elle les forces suffisantes pour me surpasser ? Nos yeux se croisaient. Les siens d'un calme profond, les miens d'une froideur démoniaque. Puis son doigt se retira, tandis qu'elle se replongeait sûrement dans ses pensées, balançant bientôt ses pieds comme au début de notre rencontre, il y a quelques instants.

    >> Ceux qui n'ont pas peur finissent par mourir.

Cette remarque me fit de nouveau sourire. Peut-être... En tout cas, depuis plus de huit siècles, je ne connaissais plus la peur et pourtant, je n'étais pas encore mort. Alors ? Où était la logique de cette jeune femme ? Elle avait tout faux alors. Tout son raisonnement tombait à l'eau par le simple exemple que j'étais. Mon sourire s'était élargi, un sourire toujours plus démoniaque tant je pensais qu'elle se trompait.

    >> Je devrais être mort depuis bien longtemps, maintenant si ce que tu dis est vrai. Et toi, n'avais-tu peur de rien ? Puisque maintenant, tu es morte ? Tu es une Hollow d'un meilleur niveau, non ? Alors, qu'est-ce qui t'as tué ?


Je sentais Gunther s'impatienter. Il était pressé d'en découdre, tout comme moi. Mais, un peu de conversations n'avait jamais tué un être. Enfin, pas chez moi ! Et puis, discuter était une de mes habitudes avec mes victimes. Apprendre un peu sur eux, faire croire que j'aurais peut-être pitié. Ce genre de choses me faisait tellement rire, maintenant. Je prenais plaisir de leur stupidité. Croire que l'être que j'étais pourrait avoir encore de la compassion... De la pitié. Ils étaient tous si stupides.

    >> Et de quoi as-tu peur alors ? Puisque tu ne veux pas mourir...
Hisamabo Nimiza

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MessageSujet: Re: FB: Toi ? Ici ?! <PV Hisa'-kun>   FB: Toi ? Ici ?! <PV Hisa'-kun> Icon_minitimeVen 4 Mar - 18:38

« Je meurs et toi tu voles »

Un air obscure qui vous transporte sans crier gare dans une autre dimension. Il vous engloutit si bien que vous ne pouvez ressortir de cet endroit si obscure. Et malgré ces ténèbres, malgré ce froid persistant et sanglant, malgré cet ambiance qui a fait couler bien des larmes, vous aimez cet endroit. Vous l'affectionnez, vous lui donnez un visage, une voix, une âme, et vous le rendez bien plus vivant que vous ne l'imaginez. Il devient votre aide, il vous console, et vous enfonce la lame dans le coeur quand il le faut. C'est votre combat, voilà ce qu'il est. Car la vie est un combat, le fait d'exister est un combat, le fait de souffrir est un combat, le fait de respirer, le fait de sourire, de pleurer, de rire, de tuer … Tout n'est qu'un champ de bataille où le sang rougit le long de tout les tableaux, entourant le cadre de lame qui nous enferme dans un monde où ne nous pouvons pas sortir, seulement voir, voir et tendre la main pour attraper celle d'un autre, et s'accrocher comme nous, en tant qu'existence, savons si bien faire. C'est ridicule. Mais pourtant … Nous aimons cela. Sommes-nous sadique ? Indigne d'être aux côtés de nos zanpakuto ? Ou alors tout simplement égoïste ? …

J'arrêtais la mélodie que ma voix chantait machinalement, toujours la même, qui se répète sans arrêts. Ta langue, ta bouche et ta voix sonnent les sons pour que tes oreilles palissent et que ton coeur pleure. Le silence qui s'installait entre nous était dément. Ma tête tourna vers lui, un sourire tâchait par une certaine démence innocente et naïve, teintant mon visage d'une charmante paix qui pourtant paressait bien fausse et irréel. Peut-être même inaccessible, parce qu'elle n'était tellement pas vrai, tellement pas concrète, si inventée, si peu fondée, qu'on ne pouvait y croire, elle possédait donc cette inaccessibilité que vous, simple personne sans expérience de la mort, de la vie, de l'existence pouvait comprendre. J'appelle donc à vos sens pour voir ce sourire, et seulement le voir, car le comprendre c'est sombré dans une pure et délicieuse folie qui vous fond dans la grandeur de la peur. Mon regard, avec un côté enjoué, tout aussi indéfinissable, le fixait. Mon sourire s'élargit un peu, et d'une voix chantante, j'exprimai ce que me chuchotait ma peur. Une voix chuchotait dans ma tête, des paroles aussi poignante que douce, et qui se transcrivaient dans ma bouche.

« Tu es bien indiscret, mon mignon. »

Je passai ma main sur sa joue, et lui tirai la langue.

« La curiosité est un vilain défaut, mais bon … La mort en est un plus gros, je pense. »

Je me levai et me mis à dansai tout en descendant de mon arbre. J'effectuai un tour sur moi-même et lui fait:

« C'est le bonheur qui m'a tué. »

Je ne le regardai plus, j'étais à nouveau retourné dans un monde où seul moi pouvait y pénétrer, mon regard c'était perdu dans un horizon inconnu.

« Pourquoi devrais-je répondre à tes questions. De toute façon, tu vas mourir comme tout les autres. Juste une question, t'es quoi au juste ? »
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MessageSujet: Re: FB: Toi ? Ici ?! <PV Hisa'-kun>   FB: Toi ? Ici ?! <PV Hisa'-kun> Icon_minitime

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