Je dormais, paisiblement. Je dormais, profondément. Et pourtant...

Quelques semaines s'étaient écoulées depuis la fin de ma mission avec Shin'Dou. Nous avions été... hum, disons ''félicités'' par Wasureru. Enfin... s'il s'était souvenu de nous je pense qu'on aurait eu quelque chose en plus.
Bref. Après la... ''cérémonie'' de remerciements, nous sommes chacun retournés dans nos quartiers respectifs.

Je ne sais pas pour Shin, mais en ce qui me concerne je me suis jeté sur mes oreillers et, d'un coup, me suis endormi. Je ne fut réveillé plus tard que par un fond sonore plus que dérangeant... De mauvais souvenirs remontèrent... Bien que les évènements dont ils découlèrent furent encore frais.

Qu'est-ce que... AH NON PAS ENCORE !!

Je sortis précipitamment, en claquant la porte jusqu'à l'avoir éclatée.
Ce que je vis... fut une horreur pour moi. Les mêmes personnes, la même urgence, les mêmes problèmes... La poisse...

Je me dirigea donc vers un homme blond que je pensais être Wasureru.

Excusez-moi...

Une brise.

Excusez-moi....

Un vent.

EXCUSEZ-MOI...

Un ouragan.

Je sentais que j'allais exploser.... Je n'aime pas vraiment les courants d'air violents en ma direction, surtout s'ils se font bien sentir dans une pareille situation... Je ne me fis donc pas prier pour me faire voir.... jusqu'à comprendre que celui que je pensais être Wasu ne l'était pas.

Après quelques temps de recherche, je suis tombé sur Wasu. Au sens propre de l'expression. Je lui avais foncé dessus pour me soulager de cette colère mais aussi pour être CERTAIN de me faire voir. Je hais me sentir petit alors que je suis plutôt grand.
Il m'expliqua rapidement la situation en se frottant le torse à cause d'une mystérieuse douleur. Il avait déjà oublié notre collision...

C'est alors que j'aperçus Shin'Dou tout au bout du couloir. Je lui fis de grands gestes pour qu'elle vienne nous rejoindre.

Allez cueillir de la camomille pour guérir les gens d’insomnie chronique. Il n’y a pas meilleur remède que les infusions. Tel était le fond de ma pensée à la fin de ma mission avec ce Gekigami. Et les choses s’étaient petit à petit remises en place. L’unité dans laquelle j’étais affectée au sein de la 9ème division finissait de revoir réapparaitre ses membres, plus ou moins reposés.

Moi aussi, je finissais de reprendre du poil de la bête. Je pense que j’avais dût être affecté par cette maladie. Mais allez savoir pourquoi, est-ce dût à mon rituel du thé ou bien à la méditation, je n’en avais pas développé les symptômes d’agressivité, de paranoïa. Mais je dois avouer que le repos me faisait le plus grand bien.

Il restait effectivement quelques points obscurs à la fin de cette mission. Car si j’avais été contaminée, comment est-ce arrivé ?! Personne ne toussait, donc pas par l’air. Nous mangions la même chose. Alors pourquoi pas la nourriture. Mais ça ne peut pas expliquer le fait que Gekigami, lui, n’ai pas été atteint. Alors peut être par le toucher. Mais l’hygiène fait partie intégrante du savoir-vivre dans le Seireitei.

Et puis comment cette maladie est apparue. Elle est nouvelle d’après ce que Yoshi Wasureru, de la 4ème division nous a dit, à Gekigami et à moi-même. Mais bon. Toutes ces questions sont finalement bien futiles quand un remède est trouvé. Surtout pour un médecin. Mais je ne peux pas m’empêcher de me poser la question, bien que ça ne me regarde plus.

Les faits ont fini tout de même, par me donner raison. Nous aurions dût, nous autres Shinigami, nous méfier de cette maladie étrange et inconnue. Ce matin, j’ai appris que certains gardes étaient encore souffrants. Il semblerait bien, selon les rumeurs, qu’ils s’agissent d’une nouvelle souche, plus virulente que la précédente insomnia, mais également moins contagieuse. J’ai donc à ce moment là décider d’aller voir de moi-même Wasureru Yoshi. Peut être pourrait il m’en apprendre un peu plus sur insomnia et sur un éventuel danger d’une éventuelle nouvelle souche.

De toute façon, je vais le voir sur mon temps de repos.
C’est comme ça que j’ai fini par me retrouver dans les couloirs de la 4ème division. Encore une fois, c’était la cohue. Mais d’après les bribes de conversation que j’ai pu entendre de-ci de-là, il semblerait que cette nouvelle souche, en plus d’être virulente, à une volonté propre. En effet, on peut presque le suivre à la trace en fonction des soldats contaminée.
Voici Yoshi-san qui s’approche. J’en saurais peut être un peu plus quand… Quand il m’aura reconnue visiblement. Il me fait signe de retourner dans mon lit…



Yoshi (commencant à me crier dessus) : Nan, mademoiselle, non ! Ca ne se fait pas. Non, vous retourner vous reposer, vous n’êtes pas encore complètement rétablie….

Moi (rétorquant) : Yoshi-san… Calmez-vous !!! Vous ne me reconnaissez pas ?! Shin’dou Kokoro, de la 9ème division ! La camomille, il y a quelques semaines. Je ne suis pas malade, je suis venue vous dire bonjour !

Yoshi (se calmant) : Ahhhh ¡ Mais il fallait le dire plus tôt au lieu de te faire passer pour une malade… Chouine d’où, oui, je me souvient de toi, bien sûr.

Moi : Non, Shin’dou.

Yoshi : Arrête de me faire marcher Chouine. Je me souviens quand même comme tu t’appelles ! Ce n’est pas comme si je n’avais pas de mémoire…

Moi : Oui, pardon Yoshi-san… Navrée.

Yoshi : Ce n’est pas grave. Bon, dis-moi ce qui t’amène ici ?!

Moi : Et Bien Yoshi-san… C’est… Heu… Vous qui me l’avez demander pour transmettre les informations « insmonia » au capitaine de la 9ème division.


Mensonge éhonté, certes. Mais de toute façon, j’ai pensée qu’avec une mémoire d’éléphant tel que la sienne, je ne prends pas beaucoup de risques.


Yoshi : Et bien il semblerais qu’insomnia soit une nouvelle maladie. La 12ème division est chargée des recherches pour les modes de transmissions. Mais il semblerait que maintenant, cette maladie agisse comme un espion invisible.
En fait, elle frappe toute les personnes chargés de garder des documents précieux de la 2ème division. Et nous ne pouvons pas les remplacer éternellement, puisqu’il s’agit là de document ultra confidentiel, dont les noms des espions du Seireitei dans tout un tas d’endroits top secret. Bref, il faut des personnes de confiance pour ce boulot.
Pour couronner le tout, il semblerait que cette maladie est mutée incroyablement vite, et est bien plus facilement mortelle, en même temps que devenir résistante à la camomille.

Moi Vous… Vous en êtes sûr ?!

Yoshi : Bien entendue. Mais de toute façon, ce n’est pas à vous que je m’adresse, mais à votre capitaine. Alors allez lui remettre votre rapport.

Moi : A mon avis, mon capitaine serait intéressé de savoir la dangerosité de cette menace.

Yoshi : Une menace ?! Quelle menace ?!

Moi : Ben, de la nouvelle souche d’insomnia !

Yoshi : Qui vous a parlez d’une nouvelle souche ?! C’est top secret tout ce que vous venez de dire là ! D’où tenez-vous vos informations. SHINIGAMI ! Déclinez votre identité !

Moi : Shin’dou Kokoro monsieur ! 9ème division !

Yoshi : Bien. Alors retournez dans votre lit.



La situation est visiblement pour le moins tendue. J’espère sincèrement que la 12ème division va trouver un remède efficace pour cette nouvelle souche. Surtout si elle est plus dangereuse. Et pourquoi elle ne frapperait que les Shinigami en charge des archives de la 2ème division. Décidément, plus on en apprend à propos de cette maladie, plus le mystère s’épaicie.

Et me revoici, perdue dans mes pensées embrumé, errant comme une zombie dans les couloirs de la 4ème division. Je regardais mes pieds se diriger tous seuls. Sommes-nous un peu comme ces pieds, qui savent qu’il faut marcher pour avancer, sans savoir que dans 2, dans 5 ou plus, voir même jamais, il y aura un mur pour les arrêter ?!

Je lève la tête, en pensant à un éventuel mur qui m’arrêterait. Au bout du couloir, une silhouette familière qui me fait signe de venir. Gekigami.



Edit by Geki : C'est rectifié, désolé de cette grosse bourde ><"

Shin'Dou venait de me rejoindre. Je lui demanda si elle savait quelque chose à propos de cette nouvelle contamination, et elle me répondit en me disant tout ce que venait de lui dire Yoshi. Il avait apparemment oublié de me dire quelques trucs pendant ses explications... Bref.
Le grand questionnement de cette maladie c'est Pourquoi n'attaquer que les soldats gardant les documents officiels, officieux et top-secrets?

Yoshi venait de nous charger d'enquêter sur cette nouvelle souche. Il nous avait donné un temps limite de 72H pour découvrir ne serait-ce qu'un petit indice qui leur permettrait d'avancer. Il m'avait confié un étui dans lequel étaient référencées toutes les découvertes et les avancées des scientifiques depuis l'apparition de cette forme plus féroce.

- Bon.... Par quoi commençons-nous? Je n'ai pas souvenir d'avoir trouvé quoique ce soit d'intéressant lors de nos précédentes recherches, et d'après le plan que nous avions, toi non plus, n'est-ce pas?

Shin me fit signe qu'effectivement elle n'avait rien trouvé non plus.
Je sentais que nos recherches allaient être laborieuses, au moins pour quelques temps.

- Étant donné que nous avons une limite de temps de 72H, il faudrait l'exploiter au maximum. Je pense que quelques questions aux personnes de la 4ème Division pourraient nous être profitables, mais le problème est que je ne suis pas sûr de leur collaboration... Et puis nos questions ne devront pas être trop vagues, sinon ça ne nous avancera pas trop. Il faudrait déjà cibler ce qu'on veut savoir... Le mode de contamination? Nous ne mangeons pas tous la même chose, et les gardes ne mangent qu'après avoir été remplacés. D'ailleurs il y a des dizaines de gardes qui se relaient tour à tour, il est quasi-impossible de savoir qui va passer quand, car du moment qu'un garde s'est reposé durant "3 tours" il est considéré comme apte à reprendre du service donc tout dépend des envies des gardes... Peut-être l'air? Mais dans ce cas tout le monde aurait contracté cette souche virulente, et pas seulement les gardes... Un poison délibérément disséminé dans l'air ambiant des gardes? C'est peu probable, il y a quand même quelques personnes qui passent dans ces endroits mais elles ne sont pas touchées.... L'eau. L'eau est le seul élément qui me vient à l'esprit et qui pourrait concorder. Les gardes se désaltèrent pendant leur service, bien que cela soit extrêmement restreint. Et pour perdre le moins de temps possible ils doivent avoir déjà de l'eau sur eux, donc c'est plus simple de la contaminer... Peut-être leurs gourdes avaient-elle été en contact avec du poison qui s'est dissout dans l'eau....


D'un constat en commun mes paroles virèrent à des pensées personnelles, bien que je les disais à haute voix. Peut-être Shin avait-elle son mot à dire, mais une fois que je suis lancé dans des réflexions pareilles j'oublie ce qui m'entoure... Il faudra que je règle cela à l'avenir.

Je me tourna vers Shin, qui apparemment attendait que je sorte de ma léthargie pensive.

- Désolé.... La prochaine fois, essaye de me frapper, ça devrait marcher... Sinon, je suppose que tu as écouté mes réflexions? Qu'est-ce que tu en penses?

Je sentais que j'avais mis le doigt sur quelque chose, mais il était fort probable qu'un plan d'une ingéniosité extrêmement plus complexe que ce que j'imaginais avait été mis en place. Il fallait que tout soit parfait, et donc il fallait avoir un grand contrôle des évènements pour pouvoir mener le plan à bien. Il nous fallait faire vite.

A son habitude, Gekigami m’étonnait de sa rapidité d’esprit. Et 72 heures, c’est peu. Heureusement que mon équipier avait cette capacité de nous faire gagner du temps.

Il nous fallait, pour mener notre mission à terme, sans dépasser notre limite de temps, nous poser les bonnes questions. A la manière d’enquêteurs, nous devions d’abord éliminer les possibilités qui s’offraient à nous une à une.

La maladie semblait avoir une conscience propre. Donc, il était légitime que « quelqu’un » manipulait cette maladie. Quant à savoir qui, peut-être devrions-nous trouver « pourquoi ».
Admettons donc cette hypothèse : insomnia, ou en tout cas sa nouvelle forme, est l’œuvre d’un empoisonnement. Donc, pour empoisonner, il y a plusieurs façons de procéder, qui se résume à une absorption forcée. Hors pour forcer une absorption d’un produit il faut soit le mélanger avec autre chose dont on est certain de la consommation, soit le faire inhaler, soit par contact. De par le choix des victimes, on peut exclure assez rapidement l’inhalation. Il y a trop de passage. De plus, aucunes agressions n’ayant été signalé, il ne s’agit pas de piqure,…

Peut-être serait-il intéressant d’interroger, non pas la 4ème division, mais les malades et la 12ème division. En effet, selon les ouïes dire, la section de recherche avait eu comme priorité, l’étude de cette maladie. Cependant, peu importe la méthode utilisée, il faudrait aussi se renseigner pour savoir qui n’est pas tombé malade et qui fréquentais les même lieux que les gardes. Il serait effectivement stupide pour le manipulateur de la maladie de se contaminer. Surtout quand on a pas de remède efficace.

J’en parle immédiatement à Gekigami, après son monologue –c’était d’ailleurs la première fois que je l’entendais prononcer plus de deux phrases à la suite-.



Moi : D’ailleurs Gekigami, quelle que soit la cible du sabre, il faut tenter de parer avant de riposter. Je suis d’avis de trouver un remède efficace avant de nous poser toutes ces questions. Le mieux, à mon avis et comme nous sommes dans le Seireitei, donc à l’abri d’une attaque, séparons nous. L’un de nous ira à la 12ème division, l’autre à la 4ème. On se retrouve dans une heure, pour faire le point.




Je pense qu’effectivement c’est la meilleure solution. On gagne du temps, l’un va à l’étude de la maladie, l’autre au soin de la maladie. On en tirera bien quelque chose.

Et ainsi soigné, il y avait bien plus de chance qu’ont puissent se défendre en cas d’attaque. Car si effectivement nos hypothèses sont fondées, il fallait s’y attendre. Des documents secrets, pas ou peu gardé, ça signifie attaque surprise. Et donc un traitre aussi. Avant de partir, j’avais bien pris soin de prévenir Gekigami à propos de mes doutes. Un juste « ne l’ébruitons pas, soyons discret » avait suffi à Gekigami de comprendre la gravité de la situation si tout ça est vrai.

[OMG pardonne-moi pour ce retard plus qu'éternel je suis désolé désolé. Pour la peine, t'auras un bisou <3]


Je me dirigea donc à la 12ème Division après avoir fait part de mon choix à Shin. Ce choix me paraissait plus que logique pour moi, car je n'avais pas du tout envie de me retrouver à nouveau dans la cohue infernale de la 4ème Division (non vraiment, très peu pour moi).

Arrivé aux portes de la Division, je m’apprêtais à franchir le seuil lorsque tout à coup la porte s'ouvrit en grand. C'était un Shinigami de cette même Division qui sortait en claquant la porte parce que l'on avait refusé qu'il participe aux expériences sur les cobayes contaminés. D'après les dires des personnes aux alentours, ce n'était pas la première fois qu'il se faisait jeter, et pour bien montrer son ressentiment il avait claqué la porte une bonne dizaine de fois aujourd'hui.

Bref, passons.

J'entra donc, maintenant que la porte était grande ouverte, et alla chercher quelqu'un d'assez haut placé pour pouvoir m'aider sur nos recherches. Je mis un bon quart-d'heure avant de trouver quelqu'un qui accepta de me communiquer quelques petites informations qui, d'après eux, n'étaient nullement intéressantes mais qui, pour moi, étaient d'une importance capitale si je voulais mener à bien la mission.
Pendant près d'une heure je me faisais trimbaler à droite et à gauche par diverses personnes. J'avais fini par croire que je m'étais changé en poule tellement les informations ressemblaient à des miettes de pain rassi que l'on balance par terre. J'étais vraiment dégoûté que l'entraide n'ai pas une meilleure place au sein des divisions, surtout dans un cas comme celui-là où l'urgence est omniprésente et le partage primordial.

Après avoir couché ce que j'avais pu récolter sur papier, je me dirigea vers le point de rende-vous fixé avec Shin. Sur le chemin, une chose que jamais je n'aurais pu imaginer se produisit. Je me trouva nez-à-nez avec l'instigateur des recherches sur Insomnia. Il semblait las de ne rien trouver, et c'était pour moi un excellent point faible à exploiter... d'ailleurs je ne me fis pas prier pour l'harceler, et lui ne se fit pas non plus prier pour tout déballer.

Apparemment, c'est un parasite qui est à l'origine de tout cela, et le seul moyen de propagation connu de cette chose est le toucher. Les chercheurs auraient isolé et attentivement observé deux gardes dans une cellule d'isolement (l'un étant contaminé et l'autre étant encore sain) et aurait remarqué un transfert d'énergie de haute intensité pendant un très bref contact dû à un frôlement par inadvertance. En repassant la scène au ralenti avec les vidéos, ils ont pu établir avec certitude que ce parasite se nourrit du Reiatsu de son hôte et s'en sert comme moyen de propagation puisque tout le monde libère inconsciemment du Reiatsu, bien que cela soit en infime quantité.
Il m'a aussi clairement expliqué que le toucher n'est que l'un des très nombreux moyens de propagation, et qu'ils étaient encore en plein sur la recherche et l'analyse des autres.

Après avoir remercié le chercheur, je continua ma route vers Shin, lorsque soudain un autre chercheur venu tout droit du laboratoire courut, affolé, vers nous. Il parla d'une découverte sinistre avec le gérant et, étant donné que je n'étais pas encore parti, j'avais tout entendu.

Des frissons me parcoururent le corps... D'après les récentes analyses, ce ne serait pas le parasite qui se transmettrait, mais qui se dupliquerait au sein même du corps de son hôte, et c'est ce double qui serait envoyé vers un autre corps grâce au toucher. Le point le plus problématique est que si l'hôte possède deux parasites en lui et qu'il n'a pas transmis l'un d'eux dans l'heure qui suit, il meurt soit par épuisement de son Reiatsu, soit dans d'atroces douleurs après que les parasites soient devenus trop gros et aient pris une trop grande place dans le corps... c'est l'explosion de l'intérieur....

- M... Mais... s'il y a contact après duplication et qu'il y a un autre contact avant que le parasite ait pu se dupliquer à nouveau, que se passe-t-il?
Je n'avais pas pu m'empêcher de poser cette question, fondamentale pour moi... Mais la réponse ne me plut pas...

- Et bien dans ce cas... Le parasite va absorber, en une dose, ce qu'il absorberait en 12 voire en 13 doses de Reiatsu et conduira à la mort imminente de son hôte. Le pire c'est qu'il y aura une violente déflagration à ce moment et il se peut que la personne qui soit entrée en contact avec celle qui était contaminée reçoive une surdose de Reiatsu et ne le supporte pas... Mais apparemment le problème de la réaction en chaîne est facilement enrayable, il suffit d'administrer de cette mixture à quelqu'un pour que son corps n'absorbe pas la surdose.
Il sortit un flacon rempli d'un liquide à la fois vert et violet de sa poche. Apparemment ils avaient déjà commencé à les distribuer à toutes les divisions pour qu'elles puissent piquer leurs membres. D'ailleurs, je me fis moi-même piquer par le responsable des recherches.


Je rejoignis vite Shin à notre point de rendez-vous. Nous sommes arrivés en même temps. Elle se frottait le bras, tout comme moi. Elle avait dû se faire piquer. Je m'empressa de tout lui raconter. Cette mission prenait une ampleur considérable, et je me demande si l'on en verra la fin....

Gekigami avait décidé de partir pour la division de recherche, la douzième division. J’étais très contente de son choix. Dans la douzième division, il n’y avait que des scientifiques qui frisaient souvent la folie. Ils prenaient les Shinigamis infecté pour cobaye, pour des problèmes de math. Au choix. Je m’en allais donc vers la quatrième division, la section de soins. Et celui qui s’y connaissait le mieux à propos de cette maladie, c’était bien le 8ème siège Wasureru Yoshi. Et bien que très serviable, ce cher Yoshi-san avait un terrible défaut. Sa mémoire. Et malheureusement, il me faudrait recommencer toute la présentation, le pourquoi je viens le voir,…

Plus j’avançais dans les allées du Seireitei, plus je me demandais comment je pouvais aller droit au but, et ainsi gagner du temps. Ce n’est pas que je veuille lui manquer de politesse ou volontairement lui mentir, comme je l’avais fait un peu plus tôt dans la journée. Non. C’était plutôt que la situation était critique et très urgente. Sans compter la question la plus importante qui résonnait dans mon esprit, sans jamais oser la prononcer, de peur de la réponse : « Pourquoi, si Insomnia est réellement ‘contrôlé’ par quelqu’un, la maladie aurais mutée pour une forme plus virulente, mais moins contagieuse ? ».

Ca y est.

Je revoie la cohue de la quatrième division.
Des brancards, des médecins, des gardes avec des cernes aussi grosses qu’une crevasse sous les yeux. Et le bruit. Ce son assourdissant des malades atteint de paranoïa. Quatre membres de la 4ème division pour maitriser un seul malade sans zanpakuto. Pas étonnant qu’ils soient en sous-effectifs dans une situation pareille. J’ai continué à marcher jusqu’à atteindre les portes de l’infirmerie. Une fois cette porte franchie, mon idée pour gagner du temps me semblait toute trouvée. Peut être un peu fourbe, mais le capitaine me le pardonnerai surement une fois l’épidémie enrayée définitivement. Au fond du couloir, Yoshi-san était affairé à bouger les bras de hauts en bas, de gauche à droite, en hurlant des choses pour le moment inaudible à mes oreilles. Je pense qu’il donnait des ordres.

Sur ma gauche, posé sur une table, un calepin et un stylo. Je les aie alors pris. J’ai arraché une feuille, marquant avec le stylo : « Je me suis fait enlever, mais mon ravisseur me ramènera sous peu. Signé : Le calepin et le stylo. P.S. du ravisseur : Pardonnez-moi. ». Je ne pouvais pas signé de mon nom. Ca aurait été équivalent à du vol, et je n’avais pas le temps d’aller chez moi pour en récupérer. Et puis surtout, un vol avec un mot sympathique me ferais plus gagner de temps et moins de plainte qu’un vol éhonté à la vue et à la barbe de tous.
J’avançais vers Yoshi-san, d’un pas assuré, alors qu’il terminait de donner ses instruction, puisque chacun partait dans une direction opposé. Le timing était parfait. Je pourrais me présenté sans aucuns témoins, si ce n’est Yoshi lui-même, qui, j’en étais certaine, oublierais la scène dans l’après-midi.




Moi : Bonjour ! Je représente la gazette du Gotei. J’aimerais vous interviewer à propos de cette maladie là !

Yoshi (remarquant le calepin sous mon bras.) : La gazette du Gotei ?! La gazette du…. Ah oui, bien sûr !! La gazette du Gotei ! Je vous lis tous les jours… Enfin, pas en ce moment… Vous comprenez.

Moi : Je comprends, ne vous en faites pas.


J’étais soulagé. Il mentait. La gazette du Gotei n’a jamais existé. Et si c’était le cas, je me demande quel genre de personne le lirait.


Moi : Je disais donc que je suis venue faire un papier sur cette maladie.

Yoshi : Je suis désolé. C’est top secret.

Moi (sans me dégonfler) : Les shinigami ont LE DROIT de savoir !

Toshi : Bon, bon. Promettez-moi de ne diffuser ce papier qu’après autorisation écrite du capitaine-commandant.

Moi : Bien. Le papier peut attendre la fin de la crise.

Yoshi : Alors très bien. Que voulez vous savoir ?

Moi (en prenant mon calepin) : Alors. Mr Wasureru, qu’est ce que cette maladie ?!

Yoshi : Eh bien pour commencer, il s’agit vraisemblablement d’un parasite. Un parasite qui se nourrirait du reiatsu de ses victimes.

Moi : Bien, et comment ce fait il que vous ayez tant de mal à soigner les victimes d’un simple parasite ?

Yoshi : Eh bien c’est assez complexe. Mais pour résumer, le parasite se nourrit de reitsu de ses hôtes. Donc le niveau de reiatsu baisse, provoquant une fluctuation, donc un état d’excitation chez la victime, ce qui l’empêcherait de dormir. De plus, le niveau de reiatsu étant fluctuant, il devient délicat de soigner la victime avec un Kido.

Moi : Intérréssant. Et qu’en est-il du mode de propagation du parasite ?

Yoshi : Et bien pour tout vous dire, nous essayons de trouver un remède plutôt que d’étudier son fonctionnement. Donc je l’ignore.

Moi : Donc vous avez trouvé un remède ?!

Yoshi : Pour ainsi dire, pas vraiment. En fait, nous essayons surtout de limiter ces variations de reiatsu qui nous donnent tant de mal pour soigner nos confrères des autres divisions.

Moi : J’ai ouïe dire par mes informateurs anonymes, que la mise en quarantaine d’il y a quelques semaines avait quelque chose à voir avec cette maladie. Hors, la mise en quarantaine avait été levé, donc la maladie avait été soignée… Pourquoi ne pas faire le même médicament, en plus puissant ?

Yoshi : Comme je vous l’ai dit, tout ceci est un peu trop technique. Je vais tenter de vous le résumer. La maladie d’avant était effectivement une souche différente. Celle-ci est devenue résistante au précédent remède. Hors, le remède précédent consistait – à peu de choses près- à calmer le reiatsu, et donc détendre le corps. C’est justement ici le même principe qu’on essaye d’appliquer. Et nous avons trouvé quelque chose. Il s’agit d’une décoction de plante permettant, par injection, de ne plus être malade. Malheureusement, ce traitement a ses défauts, puisque le malade ne devient que porteur sain. Il est sain, ne va pas mourir, mais peut contaminer quelqu’un d’autre. Nous devons donc garder tous les patients ici jusqu’à une solution viable…

Moi : Intéressant… Très intéressant. Mais… Pourquoi la plupart de personnes touchées par cette maladie sont des gardes ?

Yoshi : Je n’en sais rien… Vous ne… Ne prenez pas de notes ?!?

Moi : Heu…. Si ! Si bien sûr (j’ouvre le calepin et écrit ce qui à été dit).
Bien, Mr Wasureru, je vous remercie, je crois que j’ai tout ce qu’il me faut….

Yoshi : Attendez… Votre journal là…

Moi (en sueur, craignant que la supercherie fut percée à jour) : Heu… Oui ?! La gazette ?!

Yoshi : Vous risquez de la contaminer… Voici une piqure pour vous


A ce moment là, Yoshi-san me plantait avec une force incroyable une seringue contenant un liquide rouge/ocre dans le bras. C’était douloureux. Mais peut être moins douloureux que de mourir dans les circonstances de Insomnia.


Yoshi : Et prenez ces remèdes. J’ai bien l’intention de lire cet article, il ne faudrait pas que les membres de votre journal soit décimé…

Moi (prenant les 6 seringues sur le plateau que Yoshi me tendait) : Ou…. Oui !


En partant, je pris bien soin de redéposer le calepin et le stylo que j’avais emprunté à la place qui leurs étaient attribués avant que je ne passe. J’avais même remarquée que le bout de papier que j’avais laissé avait disparue, signe que quelqu’un avait remarqué la disparition de ces objets. Peu importe, j’avais les renseignements désirés, je pouvais revenir au point de rendez-vous fixer un peu plus tôt avec Gekigami. Tout ce que j’espérais, c’était qu’il revienne assez vite avec de meilleures nouvelles que moi. Parce que finalement, ce n’était pas la meilleure façon d’enrayer une maladie mortelle que de n’avoir que des porteurs sains. Mais c’était mieux que de rentrer bredouille.

Je regardais ces fioles rouges dans ma main, alors qu’avec mon autre main je tenais mon bras qui me faisait souffrir à cause de cette piqure. Je me demandais comment c’était possible de soigner quelqu’un en lui faisant autant mal. En relevant la tête, j’observais Gekigami se tenant le bras également. Je me posais d’ailleurs la question de savoir s’il pensait comme moi. Mais l’heure n’étant pas aux lamentations, je me suis également demandé ce qu’il allait me dire. Il avait surement quelque chose à raconter, aux vus de sa position similaire à la mienne.

Je l’encourageais à me raconter son aventure. D’après ce que j’avais cru comprendre de son investigation à la douzième division, il avait le mode de transmission du parasite. Ce qui était mieux que prévu, car dans le meilleur des cas, on se retrouvait avec les mêmes informations. Nous avions bien fait de nous séparer. Pour couronner le tout, il avait reçut une injection évitant la propagation de la maladie. C’était inespéré. Je lui racontais alors ma conversation avec Yoshi-san, lui montrant les seringues remplis de ce liquide rougeâtre, tout en gardant à l’esprit que nous avions deux informations antagonistes.

Il me disait que le parasite se nourrissait du reiatsu de sa victime, tout comme les conclusions de la quatrième division. Mais il me disait également que le reiatsu involontairement libéré par l’hôte augmentait. Hors, Yoshi-san m’avais bien dit que le reiatsu de l’hôte diminuait, d’où la fluctuation.

Mais si l’on considerais que les deux avait raison ?
Et si on considérait que les deux divisions, chacune spécialisée pour traiter le cas, mais de différentes manières, c’était contenté de leurs spécialités respective ?! Serait-il possible que la fluctuation du reiatsu soit due à une augmentation et une diminution soudaine mais peu perceptible ?! Ca expliquerait bien des choses. L’envie de dormir, mais aussi l’impossibilité de dormir.

Je me suis tue.
J’espérais que Gekigami comprendrais et me pardonnerais.
Nous ne pouvions pas mêler plus de personnes.
Je prononçais alors ces mots, qui me reste en mémoire, aujourd’hui encore.


*Siffle, Sawagi*

J’utilisais mon Shikai.
Mais c’était nécessaire pour mettre au point mon plan. Je ne savais pas comment Gekigami réagirais après une demande comme celle là… J’utilise ma vitesse pour l’attaquer de front. Sur les côtés. Je ne vais pas trop vite, je ne voudrais pas le blesser. Mais je ne pouvais pas me permettre qu’il fuie devant moi.
Parfait.
Il pare mon attaque. Il est désorienté, je peux ranger mon Zanpakuto.
Il ne connaissait pas mon arme, il fallait que je lui explique afin qu’il ne s’inquiète pas.

*Gekigami, je sais ce que tu ressens. Tu es désorienté. Mais ne t’en fait pas, tu retrouveras tes sens sous peu. Il s’agit de mon « Wameku ». Cette attaque désoriente l’adversaire. Et je ne pouvais pas te poser la question. Tu es la seule personne que je connaisse et qui est impliqué dans insomnia. Aussi, je t’ai volontairement désorienté pour tester quelque chose. Je l’aurais bien fait sur moi, mais il n’y a pas de temps à perdre, et je n’ai pas été traité par la douzième division. Si mes calculs sont justes, en te piquant avec une des seringues de la 4ème division, tu devrais être immunisé et guéris. Je te pique donc doucement à l’autre bras. Tu devras aller ensuite à la douzième division. Je te suivrais. Là, tu essayeras de te faire contaminer. Tu es plus résistant à cette maladie que la plupart des shinigami, ta présence ici le prouve. Donc tu as peu de choses à craindre.

Je suis navrée.

Réellement.*

Après avoir raconté tout ce que je savais à Shin, et après qu'elle m'ait raconté ce qu'elle avait découvert, nous nous sommes mis à nous poser plusieurs questions.

Plusieurs de nos informations se contredisaient, et là il y avait un gros problème...

Quoique...
En y repensant plus en profondeur, l'un n'empêchait pas l'autre. Pourquoi n'y aurait-il pas une fluctuation, une sorte d'alternance rapide ou non d'où découlerait cette hyperdose ou hypodose de Reiatsu ?

Mes réfléxions semblaient ne pas aller aussi loin que celles de Shin, pour une fois. Je n'avais pas d'idée, je ne savais pas quoi penser du problème...

« Siffle, Sawagi »

Une phrase de libération ? Mais qui pourrait-

Un coup brusque et soudain par le côté. Shin ? Mais... pourquoi ?!
Je para l'attaque sans réel problème, comme si c'était ce qu'elle voulait, mais je me fis quand même toucher. Par quoi ? Je l'ignore, je sais simplement que l'attaque m'avait sonné au point de me faire tomber, mes pensées, mon esprit, tout mon corps était paralysé, j'étais incapable de faire quoique ce soit...
Shin me regarda. Son regard était plein de remords, mais c'est comme si elle n'avait pas le choix. Elle tenta de m'expliquer quelque chose, mais j'étais incapable d'écouter convenablement, seules des bribes de paroles me parvinrent.

Je me suis évanoui peu après tout cela, mon corps tout comme mon esprit ne supportait pas le choc, c'était la première fois que je ressentais une chose comme cela...


Après un avoir été allongé pendant un moment sur le sol, je commença à ouvrir péniblement les yeux. Ma tête me faisait encore un peu souffrir et mon corps était encore un peu meurtri. Shin n'était plus là. Où avait-elle plus aller? J'en n'en savais rien.
Puis me revinrent des morceaux de souvenirs. Shin me disant quelque chose. Shin paraissant affreusement désolée. Shin me parlant de la... *bip*ième Division, où je devais me rendre pour entrer en contact avec quelqu'un en cellule d'isolement... euh... un fou? Ce n'est qu'après une bonne dizaine de minutes que je me rappela que des malades étaient placés dans la 12ème Division pour des recherches. J'ai complété les blancs de ma mémoire!

Je me mis donc en route vers la 12ème Division pour tester le plan de Shin, et donc également tester les vaccins reçus. En fait, une fois qu'on a compris une partie du plan, le reste coule de source!
Arrivé devant le bâtiment, je suis entré en contact avec le même homme que précédemment, celui en charge des recherches sur la maladie. Je lui exposa donc tout le plan.... et comme je le pensais, il bavait déjà d'avance à l'idée que moi, traité par deux vaccins qui se complètent, serve de cobaye. Il me faisait peur, je doit l'avouer... En quelques secondes à peine, j'étais en cellule d'isolement avec un contaminé à moitié affalé sur le sol (son postérieur était en l'air, mais sa tête et ses genoux étaient collés par terre) et de la salive sortait en quantité industrielle de sa bouche. Étonnamment... dégueulasse. Plusieurs personnes s'était attroupées, carnet et stylo à la main, devant la grande vitre qui nous séparait d'eux, avec des yeux grands ouverts et de la bave partout. Psychopathes.
Par instinct, je reculais et m'éloignais du malade... mais je devais faire exactement le contraire, sinon tout serait tombé à l'eau...

J'approchais lentement, et tendais ma main assez nerveusement... vivement que tout cela soit fini.