« Notre seule chance de survie est la mort. Qui est l'imbécile qui a dit ça ? Il ne devait pas pouvoir voir plus loin que le bout de son nez celui-là. Moi qui ai vécu des choses des plus inimaginables, je peux affirmer que notre seule issue est la force. A vos armes ! Jetons nous dans l'angoisse du néant et la fin de notre monde. »

♪ Mélodine

C'était un jour comme tout les autres. Le soleil s'était levé comme tous les matins, et nous attendions qu'il se couche comme tous les soirs. Ce que l'on imaginait pas, c'était la manière dont il allait le faire. Ce jour n'a pas spécialement marqué ma mémoire. Je ne pourrais même pas vous dire en quelle saison cet événement a eu lieu. Je ne me souviens même pas où j'allais. Tout ce qu'il me reste de ce jour fatidique, c'est la douleur de la mort qui m'a attrapé au coin de la rue. Technologie que l'homme n'ai même pas capable de maîtriser. La voiture m'a tout simplement heurtée. Oui, tout bêtement. Et pourtant, je me souviens parfaitement de la douleur qui envahissait mon corps. Un froid à la fois glacial et brûlant. J'avais fermé les yeux sur mon dernier couché de soleil, la lumière d'une nouvelle vie qui se résumait à l'enfer. Ma dernière pensée fut pour lui. Lui qui m'avait invité ce soir-là au restaurant. Lui qui avait fait un effort pour garder le secret d'une soirée qui se devait d'être parfaite pour sa demande en mariage. J'avais déjà préparé ma réponse à l'avance, mais ce que j'ignorais c'était que la vie que je m'imaginais avec une si grande envie n'allait jamais avoir lieu. C'est quand on espère le plus la vie qu'elle nous échappe. Voilà ma dernière pensée. La douleur fut intense un dernier instant, si intense que c'était la dernière fois que je pus ressentir tel mal, et la dernière fois que je goûtais au fruit qu'était la vie.

« Nous avons tous était humain, nous avons tous pu goûter à la vie, et c'est pour ça que nous la regrettons et que nous maudissons ceux qui en ont encore le droit. Surtout que eux, avec leurs faiblesses, ne la respecte pas. Tuons-les tant qu'il en est encore tant. »

♪ Mélodine

Je le sens, je le veux. Mon esprit n'était plus, seule la folie avait sa place. Le délicieux goût de l'âme, je ne pouvais plus m'en passer. Je l'avais tué en premier. Lui qui avait été ma seule famille, mon amant. Lui qui avait porté mon cœur. Je n'étais plus que l'ombre de moi-même. La partie saine et amoureuse, je l'ai détruite avec lui. J'étais devenue assoiffée, attendant avec impatience ma prochaine proie. J'étais littéralement attirée par elle. Je pouvais sentir son parfum enivrant et la retrouvé pour mettre fin à ses jours. Le pire dans cette vie n'était pas le fait de tuer les gens, mais le fait de tuer pour survivre. Plus je tuais, plus ma force grandissait. Je ressentait ce flux clairement dans mon corps. Et j'avais besoin de cela pour survivre aux attaques de l'homme qui me poursuivait et qui essayait de me tuer. C'était toujours le même, et je peux avouer qu'il m'avait fait ressentir une telle peur à des moments que j'avais peur de mourir ma propre mort -il est vrai que ce genre d'expression est un peu étrange-. Je ne compris que bien plus tard qu'il s'agissait d'un Shinigami, mais à vrai dire, même encore aujourd'hui leur statut ne change pas pour moi. Ce sont toujours des gêneurs qui cherchent à me tuer, et moi, je vais devenir plus forte pour pouvoir me battre contre ces imbéciles, les tuer et survivre, car ce que je crains, c'est de mourir une nouvelle fois cette mort. Je devenais très forte, j'évoluais et je finis par accepter mes actes d'assassinats avec conscience, et je pus être débarrassé de mon masque. Je ne voyais qu'un seul but, le pouvoir. A chaque fois les ennemis se faisaient plus puissants, je devais encore absorber, encore et encore tuer, pour devenir la plus forte et ne plus vivre avec cette peur qu'est la fin. Je ne veux plus jamais revoir se coucher de soleil. Jamais. Mais atteindrais-je un jour ce but ? En serais-je seulement capable ? Mon zanpakuto, Encanto, pourra-il un jour me permettre de réaliser mon rêve ?

« La seule chose que je peux me permettre de craindre c'est la fin, et la seule chose que je peux me permettre de faire c'est de te donner la mort, en t'affligeant la fin un sourire aux lèvres. »

Jeune, oui ses traits peuvent nous permettre de l'affirmer. L'onctuosité de sa peau blanche, la douceur et l'harmonie de ses formes nous montrent que le temps n'a pas encore eu la possibilité d'abattre des dégâts sur ce corps élancée et fin qu'était celui de Mélodine. Mais le temps avait-il encore une influence sur elle ? Ses jambes étaient longues et minces, tenant un buste qui possédait une noble raideur et une indécente féminité dans sa poitrine et la fragilité de ses épaules. Son cou fin, et souvent dégagé, mettait en valeur le visage rond qui l'ornait, contrastant ainsi avec la finesse de son corps. Ses pommettes remontaient, ne creusant pas, ainsi, sa mâchoire et gardant la rondeur et la plénitude des joues de la jeunesse, aussi fausse soit-elle. Ses lèvres gourmandes étaient teintée du rouge du péché. Elles possédaient aussi de fines commissures légèrement tirées vers le haut, adoucissant ainsi son visage, le dénuant de toute froideur et l'emplissant d'une humanité rêvée. Son nez aidait le menton à affiner ce visage rendu rond par le côté enfant de Mélodine. Il était assez long, et pourtant un peu large, gardant ainsi une certaine proportion qui entrait dans les normes pour harmoniser son visage, ne découvrant rien de spécial. Ses yeux, tout aussi arrondis, étaient tout de même finement remonté en amande. Ils sentait l'air frais avec cette couleur bleu. Ce n'était pas le bleu trop clair ou trop vif qui empêche l'interlocuteur à les regarder, c'était ce bleu profond et marin qui perdait celui qui osait pénétrer cet espace. Ils étaient entourés d'une épaisse rangé de cils, féminisant encore plus ce regard. Quant à ses sourcils, ils étaient fins, tout en gardant une petite épaisseur qui permettait une meilleure expression à son visage. Ce qui entourait cette friandise enfantine qui surplombait un corps inaccessible et très féminin, c'était une longue chevelure effilée d'un rose éclatant. Rose ? Me diriez-vous. Et bien disons que l'évolution à rendu Mélodine, qui de son vivant portait les cheveux roux, à rosir. Rendant alors peu commun ce physique qui semblait l'être. Ils tombaient jusque dans le bas de son dos, et fermaient son visage en une frange droite. Beau à l'allure toujours soyeuse, ils possédaient une longue et lasse lisseur.
Autant dire qu'avec tant d'informations vous pouvez très bien vous imaginez une jeune femme d'un peu près la vingtaine, qui ne possédait comme simple extravagance une chevelure rose. Et bien, oui, le point fort et sensible de Mélodine c'est cette humanité innocente qu'elle avait gardé marquée sur son physique. Cela rend la tâche un peu plus difficile aux pauvres sensibles qui veulent mettre une fin à sa vie de meurtrière. Le fait qu'elle est vraiment perdue son humanité se trouve au milieu de sa poitrine, entre ses deux seins : un trou s'est creusé à cet emplacement. Le trou qui recelait, autrefois, l'humanité qui n'est plus que fausse dans son sourire.

Voilà pour l'apparence dénudée de cette femme arrancar. Pour ce qui est de son côté vestimentaire, elle porte le plus souvent un simple yukata, dans le plus simple appareil. Souvent trop grand, il tombe le long de ses épaules, faisant alors découvrir leur finesse.

Mélodine a ce genre d'apparence qui est à la fois adorable et trop humaine. Mais, lors de sa Résurección, toute la haine meurtrière qui est dissimulée en elle ressort. Des ailes d'un noir plus sombre que la nuit sorte, elles ne font pas plus de un mètre de longueur, et elles sont surplombées de longues pointes tranchantes. Le haut de son yukata est abaissé laissant alors apparaître le trou, la preuve de sa nature d'arrancar. Elle possède un grand sabre qui est pourtant déformé en une courbe car il ne sert pas à trancher mais à arracher les cœurs. Ou même attirée ses victimes vers elle tout en leur déchirant la peau du dos, tout dépend de la situation. Mais comment fait-elle pour attaquer de front ? C'est simple, les doigts de sa main gauche sont allongée par de longues lames de 15 cm un peu près. Son bras gauche peut alors aussi s'allonger, car il ne devient plus qu'une étrange matière rosâtre, mais il ne peut pas s'étendre à plus de trois mètre devant elle. Autant dire qu'elle est plus à l'aise au combat rapproché.

>>>Ici

~ L'ombre d'elle-même. La folie de la mort rongeant jusqu'au plus innocent de ses sourires. Autant vous décrire une personnalité ravagée par la douleur du crime qu'elle a commis en mourant. Double facette de la même pièce. Larme du plaisir éteint. On dit souvent que la vie est ponctuée de chagrin et de bonheur. Et pourtant, peut-on vraiment mourir ?

~ Dans un couloir de Las Noches, une arrancar reste immobile, prenant appuie sur un mur. Sa solitude ne semble pas être une tare chez elle. Peut-être est-ce du à l'expression de profonde mélancolie qu'elle exprime. Elle semblait si ravagée par la tristesse, que l'on l'imagine pas heureuse. Tout simplement figée dans cette émotion à jamais. Ses pensées semblent être plus des regrets qu'autre chose. A vrai dire, lorsque vous pensez que votre vie aurez pu être celle de vos rêve, avec un mari, des enfants et une vie paisible. Et que à l'instant où vous pensez connaître cela, vous mourrez. Vous figeant dans une haine meurtrière, vous imposant des pulsions des plus incontrôlables. A vrai dire cela ressemblait beaucoup au fameux supplice d'Orphée. Sauf que Mélodine avait elle assassinait son promis. Comment trouver de la joie dans telle tragédie ?

~ Un sourire taquin, une ou deux remarque un peu sarcastique, et un petit rire cristallin très moqueur. Dans un angle du désert, Mélodine s'amuse à rabaisser de simples hollows qu'elle méprise. Car cette jeune demoiselle méprise tout ce qui lui est inférieur, et elle jalouse se qui lui ai supérieur. Le respect n'est pas quelque chose de connu dans sa forte personnalité. Têtue, elle déteste avoir tort, et ne le reconnaît jamais. Elle veut toujours être celle qui est à l'avant, qui a raison, et que les autres respectent. Son sourire à la fois angélique et intimident montre bien sa personnalité. De manière enjouée et enfantine, elle va embêter son prochain. Manipuler les autres est l'un de ces passe temps favoris, peu importe le moyen qu'elle doit utiliser. Charme féminin, pure innocence, froideur méprisante, sarcasmes. Elle se permet tout, car elle hait les conventions et aspire de liberté.

~ L'Arrancar possède des convictions indéniables. Elle change rarement d'avis, ce qui trouve sa place dans sa nature têtue. Déterminer, elle va toujours droit au but. Mais son seul but, rejoignant ses rêves de liberté et de totale sécurité, est la puissance. Devenir de plus en plus forte, voilà ce qu'elle veut. Cela peut paraître être un noble dessein, si l'on ne connait pas la raison qui la pousse à agir ainsi. La peur. Mélodine redoute par dessus tout la douleur. Elle ne veut vraiment pas revivre une mort. Pour elle, le seul moyen de ne plus craindre cela, c'est de devenir la meilleure, la plus puissante, pour être hors d'atteinte de ses frayeurs. Ceci la rend pas très fidèle et très égoïste. La noblesse de la combattante loyale existe que dans les comtes pour enfants. Car elle, elle était tout sauf ce personnage fidèle et loyale qui se bat pour une noble cause. Car par dessus, ce qui guide ses pas est la peur et la tristesse qui la ronge.

•Ola eléctrica :
Une ligne droite d'électricité se propage. Elle peut être plus ou moins puissante (plus ou moins large aussi) selon la force mise dans l'attaque. Elle peut atteindre 500 mètres de longueur, mais bien entendu, plus elle est étendue, plus elle est faible. ( La longueur de cette ligne pourrait augmenter selon l'évolution et l'acquiqition de Reitsu de Mélodine.)

•Choc eléctrico :
Imprégnation d'électricité, de la lame de son sabre ou de sa main gauche, plus elle imprègne avec une forte charge électrique, plus cela demande de l'énergie. Bien que cette attaque n'en demande globalement pas énormément. Son corps peut être aussi imprégener d'électricité, avec une charge plus ou moins forte, mais ça lui demande beaucoup plus d'énergie car il faut qu'elle puisse contrôler cette attaque pour ne pas que l'électricité brûle son corps.

•Encanto mortal:
La lame de son sabre disparait, elle devient de l'électricité qui se déplace dans l'air, et qui va directement frapper son adversaire, peu importe la distance. Le temps que le coup arrive à l'adversaire et le temps de déplacement de l'électricité jusqu'à celui-ci.

•Ilusión eléctrica :
Dompte l'électricité qu'il y a dans l'air, en fait aussi. Des bombes microscopiques se propage dans l'air, si l'une d'entre elle rentre en contact avec autre chose que Mélodine, elle explose dégageant une forte charge électrique. Cela pousse l'enemi à l'immobilité, car la quantité de ses boules invisibles pourraient stoppé n'importe de ses mouvements. Attaque très puissant qui s'améliorera (nombres de boules, puissance qu'elle dégage lors de l'explosion.) au fil de l'évolution de Mélodine. Mais, c'est une attaque qu'on peut nommé d'ultime, et qui est en cas d'extrème nécessité. L'énergie de Mélodine est si réduite après cette attaque que ses coups sont affaiblis, et elle exprime une énorme difficulté à utiliser une autre technique à la suite celle-ci.