[Mission Selva]La transformation en arrancar, que de souvenirs ~~

Ordre de mission a écrit:

Mission : La transformation en arrancar, que de souvenirs ~~

Vous devrez raconter en un flashback votre première rencontre avec Aizen. Décrivez vos impressions, vos sentiments, et ce qui vous a poussé à devenir arrancar.
Ensuite, racontez vos tous premiers pas en tant que monstres sanguinaires \o/

Code:: Statut : Obligatoire pour tous les nouveaux arrancars
Longueur : 1 post minimum.
Interdiction : -Tenter de tuer Aizen, et dire que finalement il vous pardonne.
-Faire une ligne "Aizen me transforma."
Participants : 1 arrancar
Rémunération en réiatsu : 5

« Ne confondez pas le sombre avec l'obscur. L'obscur accepte l'idée de bonheur ; le sombre accepte l'idée de grandeur. »
V.Hugo

Le Hueco Mundo.

Le monde du désert.

Ici le sable est roi, et l’obscurité est maitresse. La seule lumière à me parvenir de ce monde rejeté par les vivants est envoyée par la lune. Cette lune froide et muette, comme les derniers instants de ma vie. Dans ce monde, tout parait calme. Mais ce n’est qu’une apparence. Les humains sont toujours aussi fous dans ce monde. On ne change que les mots. Humains est remplacé par Hollows.

En tant qu’ancien scientifique botaniste, d’ailleurs, je ne peux pas m’empêcher de me poser la question. Il y a des plantes. Des plantes sans feuilles. Et ce, malgré les conditions extrêmes, à savoir vent, froid, luminosité minimale. Pourtant des plantes ont poussé. Le fait que se soit un désert à l’heure actuelle n’est qu’une conséquence de la disparition des plantes. Et la disparition des plantes ne peut être due qu’à l’activité des Hollows, puisque les plantes synthétisent la lumière. Et de la lumière, il y en a.

Ils ne méritent que la mort. Tous. Moi, y compris. Mais j’attends plus de ce monde qui m’entoure. Certains d’entre nous (oh mon dieu, j’utilise le « nous » pour « Hollows ») fuient ou tentent de fuir ce monde désertique. D’autre encore s’en contente. Moi, je fais parti de la minorité. La minorité qui tente par tous les moyens d’améliorer le cadre de vie. J’aurais pu aisément me contenté de ce que la nature d’ici me proposait. Mais j’avais, et encore maintenant, le secret espoir que ma chère et tendre, celle que j’avais aimée de tout mon être dans mon vivant, et que j’aime de toute mon âme de damné, soit ici. Dans cet enfer. Chose finalement peu probable. Elle est de celles qui font grandir un être. Pas comme « nous autres » habitants du Hueco Mundo.

Quoi qu’il en soit, s’il y avait la moindre chance qu’elle soit dans les parages, je devais faire de mon mieux pour améliorer ce monde, pour lui faire aimer ce monde. Des plantes. Des fleurs devaient pousser ici, dans ce sol fertile pour la haine et la peur. A chacun de mes pas, de l’herbe poussais. Même si elles mourraient dans la minute, de la matière organique n’est pas inutile pour d’éventuelle nouvelles plantes.

Et il faut commencer quelque part. Et comme tout habitant dans ce monde doit le savoir, si on veut être au calme, il faut un abri. Un abri suffisamment solide pour tenir contre les terribles tempêtes de sables qui font rages. Cet abri ne se fit pas attendre. En effet, au loin on pouvait voir une sorte de butte. En se rapprochant, cette butte était en fait une habitation, en demi-sphère faite en pierre taillée. Ca me paraissait étrange qu’aucun signe de vie ne se fasse montrer. Peut importe, j’en ferais mon sanctuaire. Non. Pas MON sanctuaire. Notre sanctuaire.

Visiblement, cette habitation abritait encore des personnes. Et pas des personnes qui aiment l’art la littérature et le bon goût. J’en ai donc profité pour tout jeter dehors. Dans la foulée, et grâce au fait que je ne sois plus affilié aux humains, j’ai fait pousser un arbre. Un arbre suffisamment grand pour que la cime brise le toit. C’est nécessaire pour faire rentrer la lumière de la lune et y faire pousser les fleurs que je voulais.

J’avais vais les modifications architecturale que je voulais. Un peut de lumière par-ci, un peu moins par-là. Je suivais les mouvements de la lune pour une optimisation de la luminosité. Et l’endroit était propice. Les ploucs qui avaient construit là ne s’en était même pas rendus compte. C’était d’ailleurs le moment qu’ils avaient choisis pour revenir.

C’était un groupe. Un groupe de 5 personnes. Il me semblait reconnaitre un scorpion, un lézard, un insecte quelconque –affreux mélange de blatte et de mille pattes-, un Hollow sans intérêt, et un taureau. Et je me souvenais dans ma vie avoir lu « l’art de la guerre ». J’avais déjà un avantage non-négligeable. Au sommet de la cime de l’arbre que j’avais fait pousser (un hêtre, peut être inconsciemment poussé par le désespoir du « non-être »), je pouvais observer le groupe qui se rapprochait, interloqué par l’arbre qui gisait au milieu de leurs antres. J’avais un handicap. Celui d’être seul contre 5. Autre avantage que j’avais sur eux. Cette bandes d’imbéciles heureux n’avaient peut être même jamais appris à lire. Donc les stratégies d’offensives étaient sans aucuns doutes d’un niveau trop élaboré.

Enfin bref. Le combat était inégal, et le fait de détruit un adversaire me donnait en plus un avantage stratégique non-négligeable. Et sans faire part des détails, je n’ai même pas eu besoin de descendre de la cime de l’arbre pour les affronter. Je n’avais plus qu’à faire poussé cinq fleurs en plus. C’était pour moi un symbole. Le symbole que ces déchets, ces humains qui laissaient place à leurs ignorances et à leurs barbaries, nourrissaient finalement la terre qui les avaient vu naitre.

Deux petits mois s’était écoulés. J’avais finalement réussis à faire pousser 1785 nouvelles fleurs, foulant le Hueco Mundo de mes fertiles pieds. La faiblesse ne m’était pas permise si je voulais retrouver ma chère, ma tendre Magdalena. Mais c’était mon côté sombre qui me guidait. Et la force ne me suffisait pas. Ce n’était pas moi. Je ne voulais qu’être grand. Suffisemment grand pour me faire voir de Magdalena. Mais ma grandeur ne fit qu’attiser la curiosité d’un autre être. Un être qui se pensait supérieur à tous les

des Hollows.

Il m’observait, moi, juché sur la cime de l’arbre de mon sanctuaire. Il me jugeait alors que je pensais qu’aucun esprit, aucun être au monde ne pouvait remarquer ma présence d’aussi loin. En quelques shunpo, il était face à moi, sur la même branche. C’était un shinigami.

J’avais effectivement entendu parler d’un shinigami présent dans ce monde, mais il était si vaste et si désertique que je ne pensais pas avoir affaire à lui. Et le charisme, on ne pouvait pas le lui reprocher, il l’avait dans le sang. J’étais trop faible, selon lui, pour atteindre les sommets que j’espérais. J’étais bien trop faible, encore selon lui, pour pouvoir me faire remarquer d’elle, ou dans le meilleur des cas, pour pouvoir la protéger.

Rouge.

C’était la couleur que ciel que je vais les yeux pour entre apercevoir mon objectif : la lune.

Le ciel était rouge, non pas à cause d’un éventuel changement climatique, mais à cause de mes yeux qui s’injectait de sang à chacune de ses paroles. Des vérités tronquées, des arguments fallacieux, qui a chaque fois faisait mouche, qui a chaque fois parlait de Magdalena. Il n’en a pas le droit. Cet être ne cherchant que le pouvoir n’était pas meilleur que ses ancêtres les humains. O, pouvait le lire dans son regard, dans son souris narquois.

Je l’ai attaqué. Je n’aurais pas dus. J’ai pu sentir à ce moment l’immensité du néant dans toute sa splendeur. Une splendeur qui surpassait les couleurs les plus chatoyantes des plus chatoyantes fleurs. J’ai serré les dents. Je sentais ce liquide chaud et vital s’enfuir de mon corps ouvert dans l’abdomen. Il faisait de plus en plus froid. Je ne pouvais pas abandonné. Malgré la lame qui me transperçait de part en part, je me devais de répliquer. Et je tentais ma chance. Ma surprise fus grande quand l’être déchirer par mes coups. Une illusion ?

*Mais il y a un moyen pour toi de te venger.

La voix venait de derrière moi. Je n’étais clairement pas de taille. Et milles vie n’aurais pas suffit. J’avais abandonné l’idée de me battre quand il avait prononcé ces mots. Me venger ?! Pour qui ? Pour quoi ? Comment….. Magdale… Magdalena.

*Quel…. Quel est ton…. Ton prix. Tous les êtres comme toi donnent des prix aux promesses. Quel est le tiens….

*Obéis-moi. Et je ferais de toi quelqu’un de plus fort. De plus fort, mais surtout de plus grand.

Depuis cette époque, je suis Aizen-sama. Maudit soit tu. L’obligation que j’ai de mettre ce suffixe ridicule qui ne te va absolument pas. « -sama », ne fais que renforcer la haine que j’ai pour toi. Aujourd’hui, je suis plus fort. Aujourd’hui, je suis plus grand. Et demain, tu me nourriras.
Aizen…..sama….

Lock, archivage, attribution du réiatsu, le 7/3/11

Lock, archivage, attribution du réiatsu, le 7/3/11

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